Les origines du Bozendo
Le Bozendo à été créé, par M. Francis Vigoureux (1913-1988)
Ce dernier, professeur de Judo à Perpignan, accéda à la requête de ses élèves qui souhaitaient apprendre plus de techniques de bâton, abordées jusqu'ici occasionnellement en cours.....
C'est au début des années 1930, dans la Marine Française, que F. Vigoureux part en mission en Chine. Lors d'une escale, c'est au sein d'une concession Japonaise qu'il recevra ses premiers enseignements en arts-martiaux. Sa motivation et ses qualités physiques hors normes le firent progresser rapidement dans les diverses disciplines de la famille des Budos.
Il transmit alors dans les années 1970, à son retour en France (Perpignan), les techniques de Bô qu’il avait acquises lors de ses voyages. Et c'est avec l’aide de ses premiers élèves qu'il mit en forme une méthode d’apprentissage structurée et progressive.
Le Bozendo était né.
Au début des années 1990, suite à la mort du maître, des divergences se créèrent entre les différents élèves, et fragilisa la cohésion du Bozendo.
C’est dans ce contexte, en 1994, que Jean-Marie RAMEL, alors président du club de Montpellier, décida de poser de nouvelles bases pour relancer l’organisation du Bozendo en France .
Il crée par la suite en 2004 le Conseil Supérieur du Bozendo, association ayant pour but de fédérer les pratiquants et de préserver l’enseignement et les valeurs transmises par le fondateur, et devient le 1er Gradé.
Depuis lors, le Bozendo connaît un développement progressif, avec une base solide, et de nouveaux clubs ouvrent leurs portes peu à peu partout en France.
Le Bozendo aujourd'hui
Dans les années 1980, les premiers élèves de Me Vigoureux, ont diffusé le Bozendo puis des scissions ont eu lieu. À Montpellier l'enseignement a perduré, évolué et essaimé. Les méthodes reçues du vivant de Me Vigoureux sont respectées. Les professeurs diffusent l'enseignement de cet art tel qu'ils l'ont reçu. C'est la mission du Conseil Supérieur du Bozendo que d'y veiller.
Maître Francis Vigoureux
Francis Vigoureux naquit le 18 Mai 1913 à Cramoisy dans l'Oise, en France. Il passa son enfance à Douarnenez en Bretagne et s'engagea dans la Marine Nationale à 17ans.
Dans les années trente, c'est à bord de la canonnière Francis Garnier qu'il navigua sur le Yang Tse Kiang. Au cours de nombreuses escales durant lesquelles le fleuve n'était pas navigable, il fit les rencontres qui lui permettront d'accéder aux arts martiaux et d'acquérir une solide imprégnation spirituelle au contact du bouddhisme et du taoïsme. Il rencontra également le père Teilhard de Chardin à Ankeou. De ces rencontres d'exception, il tirera une remarquable synthèse des spiritualités et une connaissance des principes fondamentaux dans des domaines très variés.
C'est toujours au cours de sa carrière militaire qu'il perfectionna les techniques martiales par ses rencontres avec des maîtres d'armes japonais : Judo, Kendo, Yawara. En 1936, c'est à bord du navire japonais Isumo qu'il reçut la ceinture noire de Judo des mains d'un amiral des Forces japonaises. Il rencontra Maître Arima, et c'est au Kodokan qu'il s'ouvrira aux budos internes, techniques martiales supérieures. Il reçut les enseignements de Mikinosuke Kawaishi, promoteur du judo en France et ceux du Maître Awazu 9ème dan FFJDA.
Il se retira de la Marine Nationale après 11 ans de service et travailla au Maroc puis en France où il fit partie du collège des ceintures noires de la FFJDA (Fédération Française de Judo et Disciplines Affiliées) sous le numéro 289. M. Vigoureux a été imprégné par des œuvres aussi diverses que celles de Vivekananda, Teilhard de Chardin, Lao-tseu, etc.
Francis Vigoureux décéda le 28 juillet 1988 à Asuncion au Paraguay.
Cet humaniste nous a laissé, dans le domaine des Arts Martiaux, un immense apport.
Dans les années trente, c'est à bord de la canonnière Francis Garnier qu'il navigua sur le Yang Tse Kiang. Au cours de nombreuses escales durant lesquelles le fleuve n'était pas navigable, il fit les rencontres qui lui permettront d'accéder aux arts martiaux et d'acquérir une solide imprégnation spirituelle au contact du bouddhisme et du taoïsme. Il rencontra également le père Teilhard de Chardin à Ankeou. De ces rencontres d'exception, il tirera une remarquable synthèse des spiritualités et une connaissance des principes fondamentaux dans des domaines très variés.
C'est toujours au cours de sa carrière militaire qu'il perfectionna les techniques martiales par ses rencontres avec des maîtres d'armes japonais : Judo, Kendo, Yawara. En 1936, c'est à bord du navire japonais Isumo qu'il reçut la ceinture noire de Judo des mains d'un amiral des Forces japonaises. Il rencontra Maître Arima, et c'est au Kodokan qu'il s'ouvrira aux budos internes, techniques martiales supérieures. Il reçut les enseignements de Mikinosuke Kawaishi, promoteur du judo en France et ceux du Maître Awazu 9ème dan FFJDA.
Il se retira de la Marine Nationale après 11 ans de service et travailla au Maroc puis en France où il fit partie du collège des ceintures noires de la FFJDA (Fédération Française de Judo et Disciplines Affiliées) sous le numéro 289. M. Vigoureux a été imprégné par des œuvres aussi diverses que celles de Vivekananda, Teilhard de Chardin, Lao-tseu, etc.
Francis Vigoureux décéda le 28 juillet 1988 à Asuncion au Paraguay.
Cet humaniste nous a laissé, dans le domaine des Arts Martiaux, un immense apport.